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LE SON A L'ORIGINE DE TOUTE CHOSE

Depuis des siècles avant notre ère, le son, l’énergie, les vibrations intriguent l’Homme.

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« Au commencement était le verbe, et le verbe était auprès de dieu et le verbe était dieu. »

Pour les Chrétiens, le son est à l'origine de toute chose. ( Prologue de l’évangile selon Saint Jean).

Pour les Hindous, le son

« AUM » est le son créateur

Contraction de Amen et Amin, AUM, aussi écrit OM, est l’expression d’une très haute représentation spirituelle et est considéré comme le son originel, primordial, à partir duquel l’univers se serait créé.

A représente le commencement, naissance, renvoie au plan physique

U représente la continuation, la vie, la création et renvoie au mental

M représente l’expansion de la création et renvoie au plan spirituel

AUM représente la totalité de ce qui EST, existe, est créé. C’est une syllabe sacrée qui contient en elle tout l’univers !

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Pour les aborigènes, le son du didgeridoo était au commencement

 

Une légende aborigène raconte :

 

« Au commencement, tout était froid et sombre.

Bur Buk Boon était en train de préparer du bois pour le feu afin d’apporter protection, chaleur et lumière à sa famille. Bur Buk Boon remarqua soudain qu’une bûche était creuse et qu’une famille de termites grignotait le bois tendre du centre de la bûche. Ne voulant pas blesser les termites, Bur Buk Boon porta la bûche creuse à sa bouche et commença à souffler.

Les termites furent projetés dans le ciel nocturne, formèrent les étoiles et la Voie lactée, illuminant le paysage. Et pour la première fois le son du didgeridoo bénit la Terre-Mère, la protégeant elle et tous les esprits du Temps du rêve, avec ce son vibrant pour l’éternité. »

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« La vie est née d’une vibration.

Elle est entretenue par les vibrations.

Et elle meurt en l’absence de vibrations. »

 

Georges Lakhovsky

LES DIFFERENTS INSTRUMENTS VIBRATOIRES

Les bols chantants 
métalliques

Les bols martelés (à gauche)

Ce sont des bols avec un aspect doré et leur surface est irrégulière.

On en trouve de différentes tailles à partir de 10 cm pour aller à plus de 50 cm. La hauteur de leur bord et de leur épaisseur varient également, à savoir qu’un bol plus épais produira normalement un son plus aigu qu’un bol de même diamètre plus fin.

 

Les bols martelés sont préférés pour leur richesse harmonique et vibratoire.

Les bols coulés et moulés ou Gulpa (à droite)

On les appelle ainsi car, contrairement aux bols traditionnels, ils ne sont pas façonnés par martelage mais coulés dans un moule.

La plupart d’entre eux sont fabriqués au Népal et en Inde. Ils sont facilement identifiables grâce à leur surface lisse et parfaite sur laquelle n’apparaît aucune trace de martelage. Là encore, on en trouve une très grande variété.

Bien que les thérapeutes préfèrent les bols martelés, naturellement plus riche en harmoniques, les bols moulés possèdent eux aussi des atouts appréciés lors de méditations ou de séances de yoga par exemple.

Le bol de cristal

La silice, qui sert à fabriquer les bols, entre dans la composition de nombre de cellules du corps humains.

Certains expliquent l’intensité des sensations que nous éprouvons à entendre jouer les bols en cristal par l’affinité naturelle de l’instrument et de notre organisme. Les bols se mettent à vibrer et notre corps résonne avec eux, chacun sent se diffuser en lui une vibration profonde.

 

Fabriqués à partis de cristaux de quartz broyés en sable de silice, puis chauffé à plus de 2000°C, ils sont aussi nommés « vaisseaux de cristal » et sont plus récents que les bols chantants en métal.

Ils sont utilisés à profusion pour leurs capacités énergisantes et curatives étonnantes. La structure moléculaire du cristal de quartz imbriquée en double spirale tridimensionnelle (à l’image de notre ADN) donne à ses bols un son multidirectionnel, capables de véhiculer à toutes les cellules de notre être, ses fréquences pures et harmonisantes.

Ainsi, les bols de cristal harmonisent les corps subtils et régénèrent nos cellules.

Leur manipulation doit se faire avec soin. Il ne faut pas les frapper trop fort car ils sont terriblement fragiles.

Les Gongs

Dans l’histoire de la Chine, les gongs sont mentionnés pour la première fois chez le peuple HISYU, qui fleurit aux alentours de 500 ans après J.C. dans la région se situant entre Burma et le Tibet, sous le règne de l’empereur Hsuan Wu.

Dans la chine ancienne, le gong était utilisé pour marquer le début ou la fin d’un événement important, spécialement au sein des familles nobles ou dans la cour impériale.

Le gong, avec sa forme circulaire métallique, est généralement composé d’un alliage de cuivre et d’étain (du bronze). La majorité des gongs sont suspendus à un support par une corde qui passe à travers deux trous percés sur leurs rebords. Il existe un grand nombre de gongs de formes et de tailles diverses (de 10cm à plus de 2m de diamètre).

En tant qu’instrument de musique, le gong était utilisé au cours de célébrations variées, à l’occasion de cérémonies funéraires, de chants et de pièces de théâtre.

Dans les cercles asiatiques hautement cultivés il était l’instrument incontournable de tout orchestre digne de ce nom.

En Inde et au Tibet les gongs ont toujours eu une place prépondérante dans les temples où ils rythment encore de nos jours les cérémonies, les méditations et les offrandes.

Leurs résonances multi-harmoniques ajoutées à leur puissance sonore extraordinaire, en font des outils énergétiques à part entière.

Le feng gong ou gong solaire (à gauche)

A l’image de leur nom, les gongs solaires sont brillants et chaleureux. Ils produisent une sonorité riche et très musicale qui se répand à la manière des rayons solaires, évoquant immédiatement joie et bien être.

Les gons solaires incarnent l’énergie yang, c’est-à-dire le masculin, la lumière, et influent sur notre énergie ascendante (enthousiasme, créativité, puissance…).

Ils ouvrent les chakras et dénouent les nœuds émotionnels. Ils sont recommandés pour nettoyer les lieux où stagne une énergie ying pesante, ainsi que pour canaliser une énergie d’un lieu plein de yang.

Le gong lunaire (à droite)

Ils ont un bord recourbé et un rond noir caractéristique en leur centre. Ils produisent un son riche en harmoniques qui pénètre au plus profond de notre être.

Ils sont yin, et donc correspond à la lune et au féminin l’aspect spirituel qui a en nous). Ils évoquent douceur, introspection et harmonie.

Leur vibration sonore en spirale est très favorable à la méditation, l’harmonisation des chakras, le massage sonore et le travail sur les mémoires émotionnelles.

Les diapasons thérapeutiques

Le diapason OM lesté  136.10 Hz :

La fréquence de ce diapason est en relation avec la fréquence de vibration de la Terre (année terrestre). Ce diapason est généraliste.

IL peut s’utiliser sur l’ensemble du corps. Cette fréquence développe l’intuition et la contemplation. Il permet également d’entrer dans un état d’esprit équilibré propice à la guérison et aux ouvertures de conscience.

Ce diapason OM lesté ou pondéré, 32ème octave de la rotation de notre planète autour du soleil, a une fréquence confortable et douce.

 

Dans certaine méditation indienne, ce son est appelé le "son éternelle", "la fréquence de l'âme (ADN) », la vibration de l'univers, fréquence de résonance harmonieuse de la nature et de l'homme.

La fréquence de vibration du diapason OM correspond au chakra du cœur, et l'emplacement du chakra du cœur, le point d’acupuncture 17 VC (sur le méridien du vaisseau conception).

Diapason de 125.28 Hz lesté des ondes de Schumann :

La fréquence de 7,83 Hz a un large éventail d'effets bénéfiques sur les êtres humains, les animaux, les plantes, la vie sous toutes ses formes, allant d’une amélioration de la guérison à l'apprentissage accéléré.

Quand un système biologique vibre à cette fréquence, il est dit être dans un état de résonance ou de syntonie avec la fréquence magnétique de la planète. En utilisant ces fréquences, le corps peut mieux se construire et s’autoréparer.

L'effet de cet «ancrage» nous amène un sentiment de calme intérieur et un sens spirituel profond de l'unité avec notre terre. C’est le diapason de la création qui est en harmonie avec toutes nos cellules.

Deux diapasons 125.28 Hz tapés sur un activateur et posés sur le méridien de la vessie, provoque un profond apaisement, soulagent les courbatures, stimulent la circulation des liquides dans le corps (lymphes et le sang) et des énergies.

Les Carillons

Le Carillon Zaphir

Ces carillons sont élaborés au pied des montagnes pyrénéennes ariégeoises, par des musicothérapeutes.

Chaque carillon est le fruit d’une technique artisanale raffinée. Huit cordes sont soudées à l’argent dans une rondelle de métal fixée à la base d’une caisse de résonance cylindrique. L’accord précis crée un jeu de tons riche en harmoniques. Les harmoniques des cordes les plus courtes dominent graduellement et deviennent des notes fondamentales, formant ainsi une série sonore circulaire.

Ils nous plongent dans une douceur et une relaxation immédiate. Ils procurent joie et apaisement. Chaque carillon est fabriqué avec des matériaux recyclés.

Le Carillon Koshi

Le cylindre est constitué de placage de bambou (matière connue depuis la préhistoire pour sa qualité acoustique), le carillon Koshi est profond en son et riche en harmoniques.

 

Il est traité avec de l’huile naturelle.


Un véritable "tube de résonance", d’une haute qualité acoustique. 

Les Tingshas

Les Tingshas (cymbales tibétaines) :

Les Tingshas sont des petites cymbales en métal, réalisées d’un alliage de bronze et reliées par une cordelette de cuir. La partie supérieure peut etre décorée de plusieurs motifs traditionnels.

En s’entrechoquant, les tingshas produisent un son clair et pur pour créer un univers propice à la détente et la méditation.

Ces cymbales servent également à purifier les petits espaces en les faisant tinter autour des meubles et dans les coins de la pièce.

 

La Sonothérapie se pratique donc à l'aide de tous ces instruments vibratoires (diapasons thérapeutiques, les bols chantants de l’Himalaya mais aussi avec des fréquences d'outils cristallins comme les bols, pyramides et harpe de cristal), et bien d’autres encore.

Les diapasons et certains bols sont posés directement à différents endroits du corps ainsi que placés en écoute autour de notre champ électromagnétique (notre aura).

 

Les bols chantants n’ont, somme toute, rien de magique. Leur principe est purement scientifique : ils nous réaccordent sur la fréquence qui est la plus agréable à vivre quotidiennement.

Les vibrations induites par ces instruments vibratoires œuvrent pour la relaxation du corps, l’apaisement du mental, la stimulation de la circulation énergétique, et donc du renforcement du système immunitaire.

Ainsi les pouvoirs d’autogérions du corps sont majorés.

D'OU VIENNENT LES BOLS TIBETAINS ?

Il n’y a aucune trace écrite de leur existence. L'origine de ces bols remonterait à l'âge du bronze (entre 3000 et 900 avant JC). Ils se rattachent à la culture pré-bouddhiste animiste chamaniste Bön de l'Himalaya, d'où leur nom de bol tibétain.

Venus d'extrême orient, via la Mongolie, ils auraient été introduits au Tibet par des forgerons nomades, les « Bon-Pô », adeptes du Chamanisme.

La légende raconte que les membres de cette peuplade bivouaquaient dans les régions montagneuses de l’Himalaya et établissaient leur campement là où les sols s’avéraient riches en minéraux. Ils pouvaient ainsi extraire les divers métaux nécessaires à la fabrication des bols chantants qu’ils utilisaient au cours des cérémonies religieuses ou dans leurs pratiques de guérison.

Pour soigner, les chamans Bôn avaient recours aux plantes médicinales, invoquaient les esprits par la danse et la récitation d’incantations sacrées, et faisaient également usage des sons des bols chantants.

Une autre théorie veut que les premiers bols chantants soient d’abords apparus en Inde.
En effet, on trouve dans le très ancien monastère de Drepung, à Lhassa, un bol chantant dont il est dit qu’il a été utilisé comme bol à aumône par Sange Wasang, troisième incarnation du Bouddha, venu de l’Inde au Tibet environ 2400 ans avant J.C.
Encore de nos jours, le quinze juillet de chaque année de nombreux tibétains viennent voir cette précieuse relique pour lui présenter des offrandes et entendre le son qu’elle produit.
La tradition veut qu’une personne alourdie par un karma négatif trop pesant ne produira aucun son lorsqu’elle essaiera de faire chanter le bol, alors qu’une autre, au karma très pur, lui fera émettre un son profond et riche en harmoniques.
 
 
Peu importe l’origine et l’histoire des bols chantants, leur usage connaît aujourd’hui un essor rapide dans le domaine des médecines alternatives.
Ainsi, même après plusieurs millénaires, ces merveilleux instruments continuent de répandre leurs ondes sonores si bénéfiques à la santé du corps et de l’esprit.

 

FABRICATION DES BOLS TIBETAINS

 

Les artisans qui façonnent ces œuvres d’art sont des spécialistes provenant du Bengale, de Calcutta, de Katmandou. Ces artistes marteleurs sont hindouistes, parfois musulmans. Ils perçoivent un bon salaire pour ce travail éreintant et précis.

 

Le savoir des marteleurs se transmet oralement, de génération en génération et est peu partagé, ce qui rend leur savoir-faire précieux.

Les métaux sont d'abord brisés en petits morceaux à l'aide d'un broyeur.

S’en suit la fonte de ces métaux. Un ouvrier se sert ensuite de pinces, sort le métal en fusion pour le mettre à l'intérieur d'un moule ou le verser sur une pierre plate.

Après refroidissement, les ouvriers travaillent avec un marteau et un tampon pour obtenir une forme ronde. La galette en fusion est martelée par trois hommes. Il y a une parfaite synchronisation de frappe. Le métal est alors étiré au maximum de son point de rupture. L'objectif est de rendre les bordures plates. Le maitre marteleur tourne la galette à l’aide d’une pince et la remet régulièrement au feu. L'exercice dure des heures.

C'est à travers le son que produit le matériel que les ouvriers décident de le remettre au feu ou non. Le travail nécessite une forte concentration. Le chef marteleur finit le travail seul avec une pince et fait tourner la galette sur un billot.

Le bol obtenu est ébarbé (rendu pur) pour éliminer tout ce qu'il y a de visqueux. Il est ensuite poli. Les ouvriers travaillent les matériaux déjà depuis 5 ou 6 heures en moyenne.

Avec une cire, chaque bol est gravé avant d'être immergé dans de l'acide. Cela permet d'accrocher les gravures. Cette deuxième partie du processus peut durer 2 longues heures.

Au final il faut prévoir à peu près 8 heures de travail. Le fait que le bol soit fabriqué manuellement fait de lui une pièce unique et cela justifie également son coût.

Tous les bols ne contiennent pas forcément les mêmes proportions de ces métaux, ce qui explique les différences d’aspect, du noir mat au doré le plus brillant.

Les alliages diffèrent selon l'origine de la fabrication. Au Tibet, les bols anciens étaient réalisés avec du fer météorique. La région en étant riche, cela leur confère des vertus particulières et notamment un son inégalé. Riches en argent et en étain pour les instruments  tibétains, plus riches en cuivre pour les bols fabriqués au Népal qui ont une teinte laiton pâle.

Des instruments les plus anciens, ou encore les "Bols Thérapeutiques" destinés au massage sonore Peter Hess, peuvent être faits d’un alliage de 12 métaux : en plus des sept métaux précédemment cités, ils seront constitués de zinc, de pyrite, de galène, de fer météorique, et de bismuth.

Aujourd’hui ils sont essentiellement faits de bronze ou de cuivre, mais à l’origine les bols étaient fabriqués à partir de sept métaux distincts, symbolisant les astres. Les sept alliages représentent également les sept chakras mais aussi les sept jours de la semaine.

Or : Soleil – associé au Chakra de la Couronne (Sahasrara)

Argent : Lune – associé au chakra du troisième œil (Ajna)

Mercure : Mercure – associé au chakra de la Gorge (Visuddha)

Cuivre : Vénus – associé au chakra du Cœur (Anahata)

Fer : Mars – associé au chakra du Plexus Solaire (Manipura)

Etain : Jupiter – associé au chakra de la Rate (Svadhisthana)

Plomb : Saturne – associé au chakra Racine (Muladhara.)

 

Ils sont fabriqués actuellement au Népal, en Inde, au Bhutan et au Tibet.  

Ils servent:

-de bol à offrandes

-d’écuelle alimentaire (particulièrement aux femmes enceintes, afin de favoriser un apport en fer)

-d’ustensile médical: les lamas-médecins utilisent les bols comme outil de diagnostic aussi bien que thérapeutique. Ils font résonner les bols, posés sur les parties du corps à traiter, pour rétablir l’harmonie

-la méditation: Ils sont présents dans de nombreux temples au Népal ainsi que dans les rares lamaseries tibétaines qui n’ont pas été détruites ou pillées par les chinois..

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